Tout savoir sur le nouveau visa télétravail en Équateur

Étant donné sa biodiversité étonnante, l’Équateur est l’une des destinations touristiques les plus spectaculaires au monde. La richesse historique et culturelle rivalise avec des somptueux paysages à couper le souffle. Il est notamment réputé pour les incroyables Îles Galápagos où évolue une biodiversité unique.

Toutefois, ce pays d’Amérique latine n’est pas encore prioritaire dans le radar des digital nomads. Cela pourra bien changer dans les mois à suivre puisqu’il s’apprête à faire un changement significatif. En effet, l’Équateur a annoncé la création d’un visa spécifique pour faciliter l’installation des télétravailleurs internationaux. À travers cette mesure, cet État sud-américain rejoindra une liste progressive incluant de multiples pays voisins notamment le Costa Rica, le Brésil et la Colombie.

Afin de tout savoir sur le visa Rentista et ses particularités, poursuivez votre lecture.

Un changement synonyme de renaissance

Ce visa offre aux nomades digitaux l’opportunité d’exercer leur activité professionnelle depuis la capitale Quito ou la ville de leur choix, pendant une période allant jusqu’à 2 ans. Il faut souligner que c’est une mesure qui vise en premier lieu à booster le secteur économique. Un afflux régulier de télétravailleurs équivaut à des sommes conséquentes qui seront progressivement injectées dans l’économie nationale.

Pour soutenir cette nouvelle vision, le ministre du tourisme équatorien s’est exprimé, dans le cadre du World Travel Market qui a eu lieu récemment à Londres, sur la réelle volonté d’offrir aux nomades digitaux une expérience authentique et mémorable. La pandémie a été le déclencheur d’une nouvelle approche pour raviver le secteur du tourisme dans le pays. Niels Olsen a également mis en valeur les multiples avantages de la vie en Équateur à savoir, la diversité de l’infrastructure, la connectivité optimisée et surtout, le coût faible de la vie par rapport aux grandes cités européennes.

Bien que le pays ne soit pas encore une référence incontournable pour les travailleurs à distance, il faut savoir qu’il met à votre disposition tous les équipements requis pour cela. Si vous envisagez de vous installer dans la capitale, ou encore dans les grandes villes comme Guayaquil et Cuenca, vous n’avez rien à craindre. Ces cités disposent de nombreux espaces de coworking où vous pourrez étendre votre réseau professionnel. De plus, la connexion internet est optimale pour que vous puissiez recevoir vos calls zoom sans interruption.

Si au contraire vous recherchez des petites villes comme Olón pour télétravailler au bord de la plage, ou encore dans un chalet au cœur des montagnes, ne vous attendez pas à avoir la connexion wifi haut débit des grandes agglomérations.

Quelles sont les mesures à suivre ?

L’obtention d’un visa pour les télétravailleurs souhaitant s’installer en Équateur s’accompagne d’une procédure assez simple. En premier lieu, assurez-vous que votre passeport soit valide au moins pour les 6 prochains mois.

Aussi, vous devez avoir un revenu mensuel supérieur ou égal à 1 266 euros (environ 1 275 dollars). Il faut souligner que cette somme représente le triple du SMIG équatorien. Par la suite, il faut justifier du statut professionnel en fournissant soit un document affirmant la propriété d’une entreprise basée à l’étranger, soit un document qui prouve que le candidat est bien un salarié dans ladite entreprise. De même, le gouvernement équatorien exige que le télétravailleur qui dépose son dossier ait un casier judiciaire vierge. Enfin, il est important de souscrire à une assurance santé couvrant toute la durée du séjour et qui est valable localement.

Les frais de ce service sont estimés à 460 euros. Sachez qu’il faut se rendre sur la plateforme officielle du consulat virtuel de l’Équateur pour débuter la procédure de demande.

Cependant, il faut être conscient que le traitement de votre demande par le service concerné demandera entre 4 et 16 semaines. Ainsi, le visa digital nomad pour l’Équateur n’est pas préconisé si vous êtes dans l’urgence de partir.

Restrictions à souligner

Le visa Rentista n’est malheureusement pas accessible à toutes les nationalités. En effet, plusieurs pays n’ont pas le droit d’effectuer une demande pour télétravailler depuis l’Équateur. En tête, nous mentionnerons l’Afghanistan, la Corée du Nord et l’Iran. Cela inclut également le Bangladesh, l’Égypte, la Libye, le Yémen, la Syrie mais aussi l’Éthiopie, le Pakistan et l’Inde.

S’ajouteront à cette liste l’Iraq, la République démocratique du Congo, la Somalie, le Sri Lanka et le Vietnam. Il est intrigant de souligner que les ressortissants de pays d’Amérique latine comme Cuba et le Venezuela n’ont pas la possibilité de profiter de ce visa digital nomad.

Visa télétravail : Quelles sont vos options en Amérique latine ?

Il est possible de postuler pour de multiples visas télétravail pour vivre une expérience unique. Ainsi, travailler à distance depuis l’Équateur ne vous empêche pas de déposer votre dossier pour le visa pour les nomades digitaux proposé par le Brésil. La durée de ce visa spécial est d’une année. Il a pour condition d’avoir un salaire mensuel de 1 500 dollars ou de fournir un relevé bancaire avec au moins 18 000 dollars.

C’est également le cas pour la Colombie dont le visa digital nomad est valable pendant 24 mois à condition d’avoir au moins 684 dollars de revenus par mois. Enfin, nous pouvons citer le Costa Rica qui a aussi rejoint les pays proposant un visa télétravailleur. Dans ce cas de figure, les conditions sont un peu strictes puisque le pays exige un revenu mensuel minimal de 2 500 dollars.

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